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Réservés
autrefois aux professionnels, les
scanners sont devenus très
courants aujourd'hui. Leurs
possibilités sont de plus en plus
nombreuses, comme reconnaître
directement le type de document à
scanner, ou même avec les
logiciels adaptés, de faire de la
reconnaissance de caractères.
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L'interface
Il
existe deux interfaces pour brancher son
scanner : la norme USB et la norme SCSI.
Cette dernière est plus rapide mais plus onéreuse
car une carte SCSI est souvent livrée avec
le scanner.
Quelques scanners fonctionnent maintenant en
USB2. Sa vitesse, 40 fois plus rapide que l'USB
1.1, permet de numériser plus rapidement
les grosses images, la vitesse restant
identique pour les petites.
La résolution
- La
vitesse
La résolution du scanner s'exprime en dpi,
comme pour la résolution des imprimantes.
Celle-ci est au minimum de 9600. Cependant,
il ne faut jamais scanner une image à la résolution
maximale, car cela prendrait une taille trop
importante : plusieurs centaines de
Megaoctets pour une image de format A4. Les
résolutions usuelles oscillent entre 150 et
600dpi.
La vitesse du scanner dépend directement de
la résolution de numérisation. Plus elle
sera élevée, plus le scanner sera lent,
car il faudra transférer les données sur
l'ordinateur. C'est ici que la vitesse de
transfert joue pleinement son rôle. Les
scanners SCSI seront donc avantagés sur les
scanners USB.
Les
technologies
Il
existe deux technologies différentes qui
concernent uniquement le capteur de lumière.
Celui-ci peut être au format CCD (identique
aux capteurs de lumière dans les appareils
photos numériques) ou au format Cmos
(technologie CIS).
Avec un Capteur CCD, il y a un jeu de
lentilles dans le scanner, car le capteur ne
mesure que quelques millimètres. Quant aux
capteurs Cmos, ils occupent la largeur de la
page qui ne sont équipés que de miroirs.
Le dispositif est moins épais que pour les
capteurs CCD, mais aussi moins précis.
Le nombre
de couleurs
Le capteur d'un scanner permet de numériser
un certain nombre de couleurs. Elles sont au
minimum codées sur 32bits, c'est à dire
que chaque image sera codée sur 4 milliards
de couleurs différentes. Il existe même
des scanners 36bits (soit 68 milliards
couleurs). A ce niveau, on ne voit pas la
différence d'autant plus que l'affichage
d'un ordinateur se fait en 32bits maximum,
la différence entre les modes 32bits et
36bits est imperceptible.
Les
logiciels
Tout scanner sous Windows dispose d'un
pilote universel Twain. Le pilote peut être
intelligent, c'est à dire qu'il peut lui même
détecter le type de document, et ainsi
adapter la qualité de numérisation. Les
suites logicielles peuvent inclure des
logiciels d'OCR (Optical Character
Recognition) : il s'agit de reconnaissance
de texte. On peut numériser un article de
journal et exporter son contenu dans un
traitement de texte.
Les
fonctionnalités supplémentaires
La plupart des scanners disposent de boutons
de raccourci pour accéder directement à
leurs principales fonctions. Il faut
cependant que les pilotes et les logiciels
soient installés sur l'ordinateur. La
plupart du temps, on peut lancer directement
des photocopies directes si l'on dispose
d'une imprimante ou copier un document vers
un fichier spécifié.
Quelques scanners sont livrés avec des
adapateurs pour pouvoir scanner des négatifs
: ils ont souvent la dénomination
"photo" de toute façon.
Les
scanners de diapositives/négatifs
Les adaptateurs de diapositives/négatifs
qui se branchent sur les scanners classiques
ne permettent pas d'obtenir un très bon résultat.
Il existe des scanners bien particuliers
pour ce format d'images. La définition est
bien meilleure, car elle ne s'effectue que
sur une petite surface, bien moins grande
que celle d'un scanner classique. Cet achat
ne peut être motivié que pour un usage
semi-professionnel, le coût de ces
appareils est assez élevé.
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